L'allergie au pollen est un mal en plein développement. Elle toucherait environ 20% de la population. Elle s'insinue dès l'arrivée des beaux jours lorsque la nature reprend son cycle de reproduction et provoque conjonctivite, rhume, nez qui coule, éternuements...

Êtes vous allergique au pollen ?

La réponse à cette question est délicate tant les symptômes sont divers ! Et de fait, l'allergie au pollen, que l'on appelle aussi rhume des foins, se distingue rarement d'un léger rhume classique si ce n'est par sa régularité et sa chronicité. Comment savoir alors si les éternuements à répétition et le nez qui coule aux beaux jours résultent d'une allergie au pollen ? La réponse à cette question n'est pas toujours évidente car les allergies au pollen sont multiples.

Dans la nature, certains pollens sont inoffensifs et d'autres provoquent des réactions allergiques plus ou moins gênantes. Globalement, trois grandes catégories de pollens sont allergènes :

les pollens de plantes fourragères : Ces pollens sont emprisonnés dans les grains des plantes fourragères comme l'ivraie, la flouve ou le pâturin des prés ;

les pollens d'arbres ou d'arbustes : Ces pollens sont souvent à l'origine des réactions les plus violentes. Ils sont principalement issus des bouleaux, des noisetiers, des châtaigners, mais aussi les saules et les oliviers ;

les pollens d'herbacées : Ces pollens sont les plus courants dans l'air que l'on respire. Ils sont issus de plantes herbacées comme l'amarante, les marguerites, les pissenlits, les pâquerettes mais aussi le plantain, l'oseille...

Au plus fort de la saison des pollens l’air contient plus de 1000 grains de pollen par mètre cube. Les allergènes sont véhiculés par le vent principalement mais aussi dans une moindre mesure par les insectes.

Les symptômes de l'allergie au pollen

Le diagnostic de l'allergie au pollen est posé de façon certaine lorsque les mêmes symptômes apparaissent systématiquement à la même saison ou dans les mêmes circonstances. Selon les pollens rencontrés et le degré d'allergie de chaque individu, les symptômes vont d'une simple gène respiratoire à la rhino conjonctive aigüe en passant par la rhinite allergique. Les principaux signes se traduisent par une démangeaison persistante du nez.

Dans les cas les plus sévères, éternuements et larmoiements deviennent difficiles à supporter. Chez les sujets asthmatiques, l'allergie au pollen peut devenir dramatique sans un traitement adéquat, voire des actions préventives de désensibilisation. Le diagnostic de l'allergie au pollen est avéré par une batterie de tests spécifiques. Des médicaments peuvent être administrés lorsque les symptômes sont vraiment gênants mais le plus souvent, de simples précautions suffisent pour éviter de s'exposer aux allergènes des pollens.

Prévenir les allergies au pollen

En cas d'allergie avérée au pollen, les principales consignes de prévention reposent sur un changement de ses habitudes lors des pics allergisants. En effet, la meilleure parade pour s'éviter l'allergie est de limiter les contacts avec l'allergène. Plus facile à dire qu'à faire puisque le pollen est dans l'air que l'on respire... Cela étant, en limitant l'aération de la maison pendant les pics, les allergènes resteront dehors. Les promenades en campagne sont également à éviter bien évidemment ou alors seulement par temps de pluie ou juste après la pluie. L'autre grand principe est de limiter les sources de pollen à proximité de la maison. Les pelouses doivent ainsi être entretenues courtes pour limiter l'envol des graines des herbacées.